15 Jul
Marché de l'art, les fonds d'investissement en art et formations.

Les personnes se questionnent beaucoup autour de moi lorsque je leur dis que je fais un master à l’école du Louvre, afin d’intégrer le marché de l’art. La grande majorité des gens, même en France, ne savent pas déjà qu’il existe une école du Louvre. Une autre partie des gens pensent qu’on y apprend à peindre ou à dessiner. Alors, si en plus, vous leur indiquez que vous ambitionnez de vous lancer dans une carrière sur le marché de l'art, vous les perdez. Les questions fusent, les explications peinent à être absorbées, l’incompréhension reste fortement perceptible. La première gageure est de faire comprendre la présence bien réelle d’un marché de l’art, et ensuite d’expliquer une partie de ses différents domaines et expertises. Car « travailler dans le marché de l'art" », ça ne veut rien dire. C’est une phrase clé qui vous fait gagner du temps, mais elle reste nébuleuse, et pour celui qui vous écoute, en pensant que vous irez vendre des tableaux de brocanteur et pour le vrai expert. Première chose, comprendre ce qu’est le marché de l’art. 

Marché général et marché de l'art. 

Voici, pour bien comprendre les grandes lignes, une explication circoncise. Tout d’abord, le marché en général, est façonné par les principes de l'offre et de la demande (1). La consommation y découle d'abord de l'identification des besoins des consommateurs, puis du développement et de la fourniture de produits et de services en conséquence. C'est ainsi que les marchés sont généralement formés et fonctionnent. Cependant, le marché de l'art est une sphère d'échange spécifique entre les fournisseurs et les consommateurs d'art, et par sa nature même, les œuvres d'art en sont le centre. Ces œuvres ont donc une valeur commerciale et un marché à signification intermédiaire se forme à travers les échanges entre les fournisseurs et les consommateurs d'art. En d'autres termes, sur le marché de l'art, plutôt que de chercher d'abord à comprendre les besoins des consommateurs, la méthode consiste à trouver des consommateurs en partant du principe qu'une œuvre d'art existe, ce qui fait qu’en conséquence, l'offre et la consommation se produisent et ce marché se forme. Le marché de l’art possède un long historique dans lequel se résume surtout des commandes de nature étatique et religieuse dans l’antiquité et presque tout le long du moyen-âge, à quelques rares exceptions près. Mais le vrai marché, celui ou une œuvre d’art devient un objet de convoitise et de consommation, ne commence qu’à la renaissance. 

Formation du marché de l'art. 

Le mécénat des artistes de la Renaissance (2). 

C’est là que l'humanisme occidental, qui valorise la dignité et la valeur humaine centrées sur un Dieu absolu, fut un nouveau paradigme de l'ère de la Renaissance. Durant cette période, une classe dirigeante riche et éduquée, formée à travers une vision du monde religieuse et une classe dirigeante féodale, patronna les artistes. Par exemple, la famille de Médicis fut une famille représentative qui soutint financièrement les artistes de l'époque, et les artistes qui reçurent ce soutien produisirent des œuvres d'art selon les commandes de la famille royale, des puissants et des nobles. Parmi les artistes actifs et soutenus à l'époque figuraient Botticelli, Donatello et Michel-Ange. 

La période Baroque (3). 

Après la Renaissance, les monarques absolus jouèrent un rôle important dans l'expansion du marché de l'art. Les monarques absolus monopolisèrent l'ensemble des ressources nationales et, en exhibant leur pouvoir, engagèrent de nombreux artistes pour produire de grandes quantités d'œuvres d'art. Durant cette période, l'Académie, une organisation artistique nationale, apparut. L'Académie était une puissante représentation de l'autorité royale dans les domaines de l'art, de la danse et de la musique, et le monarque absolu et ses sujets devinrent les principaux consommateurs d'œuvres d'art. Ils allèrent au-delà du simple mécénat pour s'impliquer dans la production d'œuvres basées sur leurs propres préférences, telles que le sujet, les personnages et les poses de l'œuvre. 

La rencontre entre l'art et le capital dans la société moderne (4). 

À une époque où l'ensemble des systèmes sociaux changeait sur la base de la rationalité moderne, le rôle subjectif des artistes fut mis en avant et un marché de l'art au sens moderne se forma. Les artistes se sont progressivement affranchis des activités créatives subordonnées à des pouvoirs et richesses spécifiques, tels que l'Église, le roi ou l'aristocratie, et ont joui du statut de créateurs artistiques indépendants. 

Marché de l'Art. 

De nos jours, la base des activités professionnelles des artistes est maintenant passée du mécénat au marché. Les artistes modernes produisaient leurs œuvres sur commande et n'avaient pas besoin d'une structure distincte pour les vendre. Cependant, après l'époque moderne, avec l'émergence d'une nouvelle classe de consommateurs, principalement de riches marchands et citoyens, une méthode de vente à des consommateurs non spécifiés fut introduite. De nouveaux consommateurs, non plus la famille royale ou la noblesse, comme je l’ai expliqué précédemment, mais les nouveaux riches, sont nés. Par exemple, le contexte de la formation du marché de l'art moderne est les Pays-Bas (5), où la classe moyenne des gens a considérablement augmenté. Les Pays-Bas ont formé un système de marché de l'art moderne à partir du XVIIème siècle, à une époque où le commerce et l'industrie se développaient et où des colonies étaient établies, conduisant au développement du commerce et de l'industrie mondiale d’outre-mer. À mesure que le commerce et l'industrie se développaient, de nouveaux citoyens riches ont naturellement émergé, et un marché capitaliste moderne s'est formé avec la liberté de religion, celle de la pensée et l'égalité sociale et cette nouvelle classe de consommateurs, a donné naissance à un nouveau genre artistique. Une variété de peintures inédites apparaît alors, y compris des autoportraits, des scènes de genre basées sur la vie des gens, des portraits et des paysages. Ainsi, les artistes ne présentent plus uniquement des peintures se concentrant sur des sujets tels que la famille royale, la noblesse et la Bible, mais aussi sur la vie quotidienne et les individus. Une concurrence autonome ciblant des consommateurs non spécifiés a véritablement commencé sur le marché de l'art. La femme versant du lait de Johannes Vermeer (6), qui reflète cette époque, dépeint la scène quotidienne de verser du lait dans la cuisine d'une maison ordinaire. De plus, Rembrandt, célèbre comme peintre de l’époque des lumières, peint des gens ordinaires ainsi que ses propres autoportraits et portraits. 

Caractéristiques du marché de l'art. 

Comme je l’ai expliqué plus haut, les entreprises et les entrepreneurs, identifient la demande des consommateurs et développent ainsi des produits ou des services, mais le marché de l'art découvre les consommateurs à partir des œuvres d'art. Par conséquent, il se caractérise par un marché centré sur l'offre plutôt que sur la demande et mené par les œuvres d'art. La chose la plus importante sur ce marché est l'œuvre d'art elle-même, qui met l'accent sur la valeur qualitative plutôt que sur la quantité de l'offre et de la demande. Puisqu'il s'agit d'un marché axé sur le produit où la qualité artistique d'une œuvre, cette dernière est prioritaire, l'importance de la qualité artistique, ce qu’on appel en France la « facture », est inévitable et cela devient la force motrice pour les artistes de maintenir leur créativité. Autre volet, l'industrialisation est basée sur l'augmentation de la productivité, la division du travail et le développement du marché, mais la formation du marché pour l'industrialisation des arts culturels nécessite une approche d'une perspective très différente. C'est une propriété du changement de marché basée sur la réponse populaire. Le marché de l'art échange non seulement des biens et des services, mais aussi des valeurs culturelles. Les acteurs clés du marché de l'art sont les artistes qui sont les créateurs, les intermédiaires tels que les galeries, les maisons de ventes aux enchères, les foires d'art, et les consommateurs tels que le public et les collectionneurs. Même au sein du marché de l'art, celui du spectacle et le marché des arts visuels ont des caractéristiques légèrement différentes. Sur le marché du spectacle, le public voit les créations des artistes dans une salle de spectacle, où les performances et les visionnages ont lieu au sein de la salle. Dans le cas du marché des arts visuels, les créations des artistes sont échangées avec le public. 

Une œuvre d'art comme produit. 

Une œuvre d'art est une création réalisée par un artiste à travers du temps et des efforts, offrant une expérience esthétique, et en termes d'utilité esthétique, elle sert également de bien de consommation économique. En tant que marchandise, une œuvre d'art possède plusieurs caractéristiques. Les œuvres d'art peuvent être des produits tangibles, tels que des peintures, mais elles fournissent principalement des services intangibles. La nature immatérielle d'une œuvre d'art rend sa réalité incertaine. Vous pouvez faire un essai routier de produits tels que des voitures, et vous pouvez goûter des boissons, mais il est difficile d'examiner les œuvres d'art avant l'achat, et il y a des limites à savoir à l'avance si elles correspondent à vos goûts ou à votre niveau. Cependant, cette immatérialité d'une œuvre d'art a également le potentiel de développer une infinité de produits dérivés, ce qui explique leur hétérogénéité, et même la même performance a des sentiments et des caractéristiques différents à chaque fois selon le producteur et l'interprète. Même une exposition du même artiste peut avoir des caractéristiques différentes selon l'intention de la planification, et vous pouvez apprécier une performance classique avec une atmosphère et un sentiment différent selon le chef d'orchestre. Comme il s'agit d'une œuvre d'art qui peut être consommée différemment selon le spectateur, l'espace et l'intention de la curation, elle renaît par le processus de recréation à chaque exposition, et dans le cas des arts du spectacle, en ce sens, chaque performance devient une œuvre originale différente. En tant que produit, une œuvre d'art a la caractéristique que la production et la consommation se produisent simultanément et ne peuvent être séparées. Contrairement aux produits généraux, les œuvres d'art sont inséparables en ce que la production et la consommation se produisent simultanément, comme dans une situation d'appréciation de spectacle où un artiste se produit et un public regarde. L'appréciation des œuvres d'art visuel exposées dans les musées et les galeries d'art est également soumise à certaines contraintes spatiales et temporelles et est une appréciation spéciale, sur place. En particulier, les arts du spectacle ont un caractère éphémère, et en tant que tels, les œuvres d'art ont la caractéristique de disparaître et bien qu’elles puissent être possédées, elles ne peuvent pas être stockées ou conservées après avoir été vues lors d'une exposition. Mais ce n’est pas ici le but de mon article. Maintenant que vous avez des bases pour vous faire une idée sur le marché de l’art, passons à ma spécificité. 

C’est quoi comme étude alors et pour faire quoi ?  

Pas facile d’y répondre finalement, tant les choix de cursus sont vastes et tendancieux dans le domaine des arts (7), pour qui ne se donne pas de but précis, ni la peine de s’informer. Un peu comme un lycéen qui souhaite faire ingénieur, mais qui ne sait pas dans quel domaine, ni dans quelle école s’inscrire. En ce qui me concerne, une fois les grandes lignes de ma scolarité dégrossies, j’ai établi comme but ultime de travailler au travers de ma passion (les arts, la beauté), mes capacités cognitives (HPI) et mon talent à digérer des tonnes d’informations avec, comme luxe, un certain don en mathématiques et calculs (HSAM). J’ai donc naturellement visé le spéculatif grâce à ma mère et la spécificité d’une niche porteuse de grands bénéfices en numéraire : les fonds d'investissement en art (8). :

Les fonds d'investissement en art. 

Mais de quoi parles-tu ? Les fonds d'investissement en art permettent de mutualiser le capital de plusieurs investisseurs pour acheter un portefeuille diversifié d'œuvres d'art. En fait, au lieu d'acheter une seule pièce très chère, vous achetez des parts d'un fonds devenant ainsi collectivement propriétaire d'une collection gérée par des experts. C'est une solution astucieuse pour accéder au marché de l'art sans gérer les complexités liées à l'achat ou à la conservation d'œuvres individuelles. Ces fonds offrent de nombreux avantages aux épargnants cherchant à diversifier leur patrimoine. L'art est souvent considéré comme "décorrélé" des marchés financiers classiques (9) ce qui veut dire que sa valeur ne fluctue pas de la même manière en période de crise économique offrant ainsi une protection précieuse. Ces fonds rendent le marché de l'art de prestige accessible même si vous n'avez pas l'expertise le temps ou le capital nécessaire pour acquérir des œuvres majeures individuellement. Les décisions d'achat et de vente sont prises par des spécialistes reconnus ce qui réduit considérablement les risques liés à un manque de connaissances. Investir dans un portefeuille diversifié d'œuvres atténue aussi grandement le risque de voir la performance globale affectée par la seule valeur d'une pièce. Enfin l'investisseur n'a aucune contrainte de gestion car le transport la conservation l'assurance ou la revente des pièces sont entièrement pris en charge par le fonds. 

Comment cela fonctionne-t-il ? 

En somme, les fonds d'investissement en art (10) offrent une opportunité structurée de diversifier son patrimoine et de participer à la croissance du marché de l'art, en déléguant la gestion et l'expertise à des professionnels aguerris. Le processus de fonctionnement d'un tel fonds suit généralement plusieurs étapes clés facilement assimilable : Collecte de Fonds. Tout commence par la collecte de capitaux. Des gestionnaires de fonds, souvent dotés d'une double expertise en art et en finance, lèvent des fonds auprès d'une variété d'investisseurs. Il peut s'agir de particuliers fortunés, désireux de diversifier leur patrimoine, ou d'institutions cherchant à explorer de nouvelles classes d'actifs. Acquisition d'œuvres. Une fois les capitaux réunis, le fonds procède à l'acquisition d'œuvres d'art. Ces œuvres peuvent être des peintures, des sculptures, des photographies, ou même des installations. La sélection est cruciale et repose sur une analyse rigoureuse : l'expertise artistique est ici primordiale, tout comme la provenance (l'historique de propriété d'une œuvre), la cote de l'artiste sur le marché et une fine compréhension des tendances actuelles du marché de l'art pour identifier celles qui ont un fort potentiel de plus-value à long terme. Gestion et Conservation La gestion d'un portefeuille d'œuvres d'art est complexe et exigeante. Le fonds prend en charge toutes les contraintes liées à la possession physique de ces biens précieux, si la liste de ces exigences est plutôt longue, voici un léger récapitulatif : 

  • Authentification et diligence afin de s’'assurer de la légalité de l'acquisition et de son authenticité incontestable afin de protéger l'investissement.
  • Stockage sécurisé : Les œuvres sont conservées dans des entrepôts spécialisés, équipés de systèmes de sécurité avancés et d'un contrôle climatique optimal pour garantir leur intégrité.
  • Assurance : Une couverture complète est mise en place pour se prémunir contre les risques de vol, de dommages ou de toute autre perte.
  • Maintenance et restauration : Au besoin, des experts sont mandatés pour la maintenance préventive ou la restauration des œuvres afin d'en préserver, voire d'en augmenter, la valeur.
  • Expositions et prêts pour accroître la visibilité et la valeur des œuvres, le fonds peut organiser des expositions ou prêter des pièces à des musées ou des galeries reconnus.

Revente des œuvres car l'investissement dans l'art étant généralement une stratégie à long terme, les œuvres sont détenues pendant plusieurs années. Après cette période de détention, le fonds procède à la revente des œuvres, le plus souvent par le biais de maisons de ventes aux enchères réputées ou de galeries d'art spécialisées. La distribution des profits est la dernière étape des profits aux investisseurs. Les plus-values réalisées sur les ventes d'œuvres, après déduction de tous les frais de gestion et d'opération du fonds, sont alors réparties entre les investisseurs proportionnellement à leurs parts initiales. 

Formation. 

La plupart des métiers liés au marché de l'art ne s'apprennent pas dans un seul cursus universitaire. Pour exceller, il faut plutôt combiner plusieurs formations spécialisées. Cette approche permet de créer un profil unique et d'avoir un avantage concurrentiel. Imaginez acquérir une solide base en gestion, une expertise en droit, une connaissance approfondie de l'histoire de l'art et une maîtrise des spécificités du marché de l'art. C'est exactement ce que permettrait l'association d'un bachelor of business administration (BBA), d'un master en droit (LL.B.), d'une mineure en histoire de l'art et d'un master en marché de l'art de la prestigieuse école du Louvre. Pour résumer, il n'existe pas de chemin unique. Le choix dépend de vos objectifs, mais la clé est de construire un parcours sur mesure en combinant différentes expertises pour devenir un professionnel polyvalent.

Le BBA ou la maîtrise des affaires au cœur du marché 

Un bachelor of business administration (BBA) est un véritable passeport pour le marché de l'art. Ce diplôme permet de maîtriser la gestion pour positionner une galerie, la promotion d'artistes ou la vente d'œuvres, la finance et la comptabilité pour évaluer la rentabilité, et la logistique pour l'organisation d'expositions. C'est l'outil idéal pour bâtir une stratégie solide et s'assurer une vision à long terme dans ce secteur et optimiser les processus d'une maison de ventes ou d'une galerie stratégie pour développer un plan d'affaires solide dans un secteur où la vision à long terme est cruciale 

Le Droit (LL.B. ou Licence/Master en droit) ou la sécurité juridique et éthique. 

Le marché de l'art est un univers complexe où les règles légales sont omniprésentes et souvent spécifiques à certains éléments ou type d’arts. Une formation académique et universitaire en droit est indispensable pour maîtriser la rédaction et la négociation des contrats de vente, de prêt de commission ou de représentation d'artistes, mais aussi protéger les droits d'auteur des artistes, gérer les reproductions et les licences, comprendre les réglementations liées à l'import-export d'œuvres d'art et souvent soumises à des régimes fiscaux particuliers, enfin, une connaissance approfondie du droit international et des conventions comme l'UNESCO 1970 ou Unidroit (11) est essentielle pour vérifier la provenance des œuvres et éviter d'acquérir des biens volés ou pillés, ce qui est crucial pour la réputation et la légalité de vos opérations ainsi que savoir anticiper et gérer les conflits qui peuvent survenir, concernant l'authenticité, la provenance ou l'exécution des contrats. Ici, le droit apporte la rigueur nécessaire pour naviguer dans ce milieu où les enjeux financiers et éthiques sont considérables. 

La Mineure en histoire de l'art ou le fondement culturel. 

Une mineure en histoire de l'art est le pilier indispensable qui ancre la réalité artistique. Elle apporte une connaissance approfondie des œuvres et des artistes, apprend à identifier les styles, les périodes, les écoles et les mouvements artistiques, afin de comprendre le contexte de création, leur signification culturelle et leur évolution au fil du temps. Elle permet aussi d’avoir une capacité d'analyse, un œil critique pour évaluer la qualité, l'originalité et l'importance d'une œuvre, au-delà de sa simple valeur marchande. Une mineure est le minimum essentiel pour pratiquer dans le marché des arts, car la valeur financière est indissociable de la valeur culturelle et historique de l'objet. 

Le master en marché de l'art de l'école du Louvre ou l'expertise spécialisée. 

Enfin un master en marché de l'art de l'école du Louvre est la consécration de cette synergie. Ce diplôme est une marque d'excellence et de crédibilité dans le milieu. L'école du Louvre est une institution prestigieuse, reconnue internationalement et certainement encore de nos jours, les cursus professionnels les plus complet pour travailler dans le marché de l’art. Ce master offre une expertise pointue afin de maitriser les mécanismes spécifiques du marché (enchères, galeries, foires, fonds d'investissement en art, etc) et offre plusieurs opportunités dont celui de monter un réseau professionnel inégalé et reste un des plus important un vivier de futurs acteurs du marché de l'art, tout en étant un point de contact avec les professionnels, sans oublier que l’école établis des compétences pratiques en évaluation des œuvres, en gestion de collection, en logistique artistique, en communication spécialisée et une légitimité reconnue. 

En conclusion. 

Je combine donc un BBA et un LL.B, avec une mineure en histoire de l'art et un futur master de l'école du Louvre. Je construis un profil rare et extrêmement recherché qui ferra de moi une experte polyvalente, capable de comprendre à la fois, et la valeur artistique, et la valeur commerciale et les implications légales d'une œuvre. Je pourrais occuper des postes de hautes responsabilités dans des maisons de ventes aux enchères, des galeries internationales des institutions culturelles et surtout, mon but, dans des fonds d'investissement en art ou même lancer ma propre entreprise avec une base solide si je le décide un jour. Je serais armé pour naviguer entre les défis complexes du marché, qu'il s'agisse de l'authentification de la provenance des transactions internationales ou de la gestion de patrimoine artistique et ces ensembles de cette formation, me place déjà comme une actrice clé, capable d'allier la passion de l'art à une rigueur professionnelle indispensable et de contribuer ainsi au dynamisme et à l'intégrité de ce secteur fascinant.


 Embun DH.


Ref:

1 : https://www.ecwid.com/blog/art-market-overview.html 

2 : https://library.fiveable.me/early-renaissance-art-in-italy/unit-13 

3 : https://www.vam.ac.uk/articles/the-church-and-the-baroque 

4 : https://www.visitoslo.com/en/articles/art-capital/ 

5 : https://insights.masterworks.com/art/history/history-of-the-first-modern-art-market/ 

6 : https://www.alamyimages.fr/johannes-vermeer-het-melkmeisje-image369354654.html 

7 : https://theartcareerproject.com/ 

8: https://6611a6877e7c2.site123.me/

9: In the context of financial markets, the adjective "decorrelated” refers to a situation where the price movements of two assets or two markets have no direct or predictable relationship with each other. In other words: 

  • Strong positive correlation: If one asset goes up, the other tends to go up as well. If one goes down, the other goes down. Their movements are synchronized.
  • Strong negative correlation: If one asset goes up, the other tends to go down, and vice-versa. Their movements are inverse.
  • Decorrelation (or low correlation): Their prices evolve independently. The performance of one provides no indication about the performance of the other. A rise in one does not necessarily mean a rise or fall in the other.

 Why is decorrelation important in finance? Decorrelation is a key concept in portfolio diversification. An investor's goal is to reduce the overall risk of their portfolio while seeking optimal returns. By including decorrelated assets: Risk Reduction: If a sector or asset class experiences a shock or a downturn, decorrelated assets should not be affected in the same way, or at all, which helps to cushion losses and stabilize the portfolio's value. And smoothing Returns: Portfolio fluctuations are less extreme because the opposing or independent movements of the assets partially offset declines. Examples of assets often sought for their decorrelation (variable over time): 

  • Stocks and bonds: historically, these two asset classes have often been weakly, or even negatively, correlated. During periods of stock market stress (stock decline), government bonds could serve as a safe haven and see their value increase. However, this relationship can evolve, as was the case in 2022 when both stocks and bonds fell simultaneously.
  • Commodities (like gold): Gold is often considered a safe-haven asset and can be decorrelated from traditional stock markets during times of economic or geopolitical uncertainty.
  • Real estate: Real estate investments can sometimes be decorrelated from traditional stock markets, as they are influenced by different factors (interest rates, demographics, local supply and demand).
  • Certain alternative investments: Art, wine, timberland, or specific fund strategies can also aim for decorrelation from classic financial markets.

 In summary, decorrelation is the measure of the independence of movements between different markets or assets, and it is crucial for building a resilient investment portfolio. 

10: https://www.artfundassociation.com/_what_are_art_funds/basic_af.html 

11: these international conventions, like the 1970 UNESCO Convention and the 1995 UNIDROIT Convention, are absolutely fundamental in the fight against the illicit trafficking of cultural property, aiming to protect our global heritage from looting, theft, and illegal export. The 1970 UNESCO Convention, adopted on 14th November in Paris and effective since April 1972, is a bit of a trailblazer. Its primary goal is to prevent this illicit trade and encourage international cooperation to ensure these treasures find their way back home. It pushes countries to implement preventative measures, such as creating inventories, requiring export certificates, and even imposing criminal sanctions. It also emphasises restitution and collaboration between states for stolen or illegally exported items, for instance, asking countries not to import anything stolen from a foreign museum and to help recover it. This convention broadly defines "cultural property," covering anything of scientific, historical, artistic, or religious importance. It's a public international law instrument, primarily focusing on what states should do. However, it does have its limitations; it's not retroactive, meaning it doesn't apply to cases before it came into force for the countries involved, and it doesn't directly address private ownership or the due diligence of a bona fide purchaser, sometimes giving states too much leeway in its application. Then there's the 1995 UNIDROIT Convention, adopted in Rome in June 1995 and active since July 1998, which essentially complements the UNESCO one. It was designed to fill the gaps, particularly regarding private law aspects and to make restitution mechanisms more straightforward. It stresses the obligation to return stolen cultural property, even including items from illicit excavations. A crucial point is that if someone has purchased a stolen item in good faith (unaware, having exercised reasonable due diligence), they might be entitled to fair and reasonable compensation upon its return. Due diligence is assessed based on the circumstances of the acquisition, such as the price paid or the checks made. It also addresses the return of illegally exported items, especially if their export causes significant harm to the requesting country, with potential compensation for the bona fide purchaser. UNIDROIT also sets limitation periods for claims: generally 3 years from when the requesting state became aware of the object's location and the possessor's identity, and a maximum of 50 years from the date of theft or export. Unlike UNESCO, UNIDROIT aims to directly influence buyers' behaviour by obliging them to verify the legitimacy of their acquisitions and facilitates direct legal action in national courts for restitution claims. So, in a nutshell, the 1970 UNESCO Convention is the foundational instrument, focused on prevention and inter-state cooperation. While the 1995 UNIDROIT Convention strengthens it with more precise private law rules for restitution, emphasising due diligence and potential buyer compensation. Together, these two conventions form the cornerstones of our international legal framework for protecting cultural heritage from illicit trafficking.


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